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StyleAuto 1972 #30

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Comme on le sait, l’étude de ces pressions permet de corriger certaines anomalies ou de modifier la forme externe ou l’emplacement des prises d’air ou des orifices d’évacuation.

Etude et production de la carrosserie
La Régie Nationale des Usines Renault a confié à la Société des Usines Chausson, la réalisation de la caisse en blanc des modèles 15 et 17. En dehors de l’étude de la coque elle-même dont la responsabilité a évidemment reposé sur le Centre Technique de Recherche Renault, la Société Chausson a dû assurer les études d’industrialisation, la préparation des méthodes de fabrication, la réalisation des maquettes de référence, les études et la réalisation des outillages d’emboutissage et d’assemblage, la fabrication des pièces embouties, l’assemblage des sous-ensembles et de la caisse en blanc.
La peinture, le garnissage, le montage mécanique et la finition des véhicules devant être assurés par la RNUR; la cadence retenue pour l’établissement du plan d’investissement a été de 250 unités par jour. Les trois versions de base furent développées à partir d’un soubassement commun avec la Renault 12 à l’exception de sa partie arrière. Ces trois versions ont, de plus, en commun le couvercle de capot, les ailes avant, la calandre, le “bavolet”, l’encadrement du pare-brise, les portes et le panneau mobile arrière, le toit est le même pour le coupé et le coach, les panneaux latéraux arrière sont identiques sur le coupé et le convertible.

Etude préliminaire.
Début en janvier 1968 au Bureau d’Etude Renault. Une équipe mixte (Renault-Chausson) de dessinateurs réalise les plans de forme, les implantations des structures et le développement de quelques pièces nécessaires pour permettre l’exécution des prototypes de carrosserie. De janvier à juin 1969, quelques exemplaires furent construits et servirent aux épreuves et essais ainsi qu’aux études d’assemblage des coques. Entretemps, l’analyse d’évaluation des méthodes se poursuivait ainsi que celle des outillages et des investissements afin d’obtenir le résultat optimum.

Etude définitive.
A partir de janvier 1969, le plan de forme est retracé à partir d’un relèvement “Alpha 3D” d’un modèle en vraie grandeur dont la conformation a été nettement revue par rapport aux prototypes alors que la décomposition en panneaux de la coque reste substantiellement inchangée. Ensuite, suivirent les études d’exécution des pièces de structure (étudiées sur “Cronaflex”) sur la base des observations provenant de l’analyse d’évaluation. Alors que la partie soubassement et les mécanismes de carrosserie (charnières, lève-glaces, serrures, etc … ) concernaient les bureaux d’étude du constructeur, les dessins des pièces et des groupes constituant la coque étaient pratiquement réalisés en octobre 1971.

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